Au monde et dans le monde

Association loi 1901 sans but lucratif
54 rue GAMBETTA, VILLENEUVE-SAINT-GEORGES 94190
Tél. : 01 43 32 44 46
E-Mail : presence2@free.fr

Écoute – Orientation – Réinsertion – Services


Statuts de l’association - extraits
Article 2 - Objet

La présente association a pour but :
• Essentiellement d’accueillir, d’écouter, de dialoguer avec des personnes en détresse morale ou physique, et/ou des personnes sans abris,
• En second lieu, de les orienter vers des structures pouvant répondre à des besoins immédiats, d’optimiser leur insertion en matière de logement, d’emploi, de santé,
• Et toute activité se rapprochant de près ou de loin à l’objet ci-dessus désigné.

Moyens matériels à déployer dans l'avenir :
• Moyens pour avoir un local
• Financement
• Budget de fonctionnement
Un local de 30 à 40 m2 de plain-pied, avec point d’eau, wc, téléphone, chauffage, vitrine et tous les aménagements nécessaires pour un faire un lieu d’accueil agréable et facile d’accès pour tous.

1 – local prêté gratuitement

2 – local en location, donc loyer

3 – local en co ou toute propriété

• à rechercher par démarchage (mairie, administration, sociétés…)
• engagement financier de certains sans limite dans le temps
• achat d’un local divisé par quantièmes, par parts, permettant au
plus grand nombre d’en acquérir selon son choix

Dans les trois cas, il faut un budget de fonctionnement mensuel, budget que l’association n’a pas pour l’instant.


1) Lieu
A Paris près d’un hôpital, d’une église, d’une gare...
Et selon l’implantation des sites d’accueil déjà existants.

2) jours et horaires d’ouverture
Les combinaisons sont multiples :
par demi-journées ou journées entières sur 2 à 6 jours, soirées, samedi(s)
(tout est modulable selon la disponibilité de l’équipe de bénévoles)

3) Se faire connaître
- figurer dans le dépliant annuel qui édite toutes les associations
solidaires (Paris IDF)
- être connu par les hôpitaux, assistantes sociales, autres associations…
- dépliants à déposer (aux bains-douches, restos du cœur, etc…)
- publicité sur la devanture du local
- bouche-à-oreille

Un des projets de l’association : la création d’un accueil de jour, lieu de ressource pour personnes en difficulté.
Pourquoi un accueil de jour basé sur la Présence ?
Un certain nombre d’associations à Paris – Ile de France propose un accueil de jour, offrant de nombreux services : douches, machines à laver, repassage, petit déjeuner, repas, vestiaire, médecin, juriste, assistante sociale, administration diverse, recherche d’emploi, domiciliations, ateliers, jeux…
C’est de l’accueil d’urgence, dans l’urgence. L’usager vient chercher ce qui lui paraît essentiel dans l’instant présent.
La tâche journalière est telle, à cause de problèmes de tous genres liés à ces activités de base et néanmoins absolument indispensables, que, le temps que l’on voudrait consacrer à créer un lien avec l’usager, à l’écouter, même si parfois notre silence n’est qu’un silence qui recueille, mais combien nécessaire, fait souvent défaut. En guise d’exemple, où serait l’efficacité d’un interlocuteur qui, conversant avec un anonyme dans le cadre de “SOS suicide”, s’excuserait toutes les minutes de devoir répondre à une autre préoccupation ?
Celui qui a besoin d’écoute a besoin de savoir qu’il est écouté. Et celui qui écoute doit être libre de toute perturbation. Un seul moment d’inattention peut nous faire rater l’ouverture. Mais l’ouverture vers quoi ?
Il ne s’agit pas d’entrer dans la vie des autres, de juger le bien- fondé de ce qui est dit, de plaindre l’un ou l’autre, de hurler avec les loups ou de pleurer devant la détresse. Non. Il s’agit d’être soi-même, avec le désir d’être aussi un peu, et parfois plus, l’autre, celui qui vit une détresse et qui a besoin d’en confier quelques bribes.

Qui ne se souvient, dans sa propre existence, d’avoir eu envie de parler, de se confier et, quand cela a été possible, de ressentir l’immense poids du vide ainsi établi ? Mais un vide plein de la lumière qui a chassé le poids des ténèbres, c’est-à-dire de l’espoir, du réconfort qui a remplacé, ne fût-ce que quelques minutes ou parfois beaucoup plus, le poids de la détresse.
Une telle écoute, une telle présence ne sauvera pas le monde, nous en sommes tous conscients, mais celui qui a recueilli notre “présence” différera peut-être, pour un temps ou définitivement, un acte irréparable pour lui comme pour la société.
Il peut être envisagé la permanence à jours fixes d’un médecin qui conseillera tel ou tel service de soins public.
Sans tenir un vestiaire à proprement parler, on peut mettre sur pied une réserve de vêtements permettant de remettre aux plus démunis un effet qui puisse lui être utile dans l’immédiat (chaussures, pull, gants, blouson, Kway…)
On peut :
- servir d’écrivain public
- conseiller en surendettement,
- assurer de multiples autres services selon les possiblités.
Cette approche globale pour la définition d’un tel lieu, découle des remarques de professionnels du secteur social.
Peu d’associations œuvrent dans ce domaine d'écoute à plein temps.

Il n’y a pas d’exigence démesurée au niveau des compétences des bénévoles. Leur désir d’être un lien entre celui qui a besoin et le monde duquel il se sent souvent exclu peut être suffisant dans bien des cas. Tout ne sera pas résolu, mais un océan a eu sa première goutte même si c’est dans un lointain passé, et ce n’est, parfois, que longtemps après qu’on prend conscience de la solidarité dont on a soi-même bénéficié un jour ou l’autre. Essayons d’être solidaires, l’important est d’agir.

La difficulté de trouver un local et des fonds modifient notre orientation :
N’ayant pas le budget mensuel suffisant pour louer un local pour nos activités, nous avons choisi de nous mettre, dans un premier temps et tout en ne perdant pas de vue notre but premier, au service d’associations déjà bien structurées, offrant ainsi l’avantage de leur riche expérience en de nombreux domaines.

Chacun des bénévoles de PRESENCE a rejoint le centre qui correspondait à l’action de son choix. C’est ainsi que l’une des bénévoles a créé dans ce cadre un cours de massage selon la technique du Shiatsu, tant il est vrai qu’avant de libérer la parole, il faut libérer le corps et ses tensions. Une autre, œuvre au sein d’une crèche en banlieue parisienne.

Une autre encore aide la responsable du projet « accompagnement communautaire à la santé à Paris, en attendant d’entrer de plain-pied, dans les séances de « bains de pieds » tant il est vrai, là aussi que les gens de la rue souffrent beaucoup à ce niveau de leur corps. Cette activité permet des échanges afin d’amener par la discussion ces personnes à s’occuper de leur être physique, prélude à tout autre prise de conscience.
D’autres membres de PRESENCE au travers d’actions, comme la distribution de repas, s’efforcent de créer le lien, par leur sourire et la chaleur toute particulière avec lesquels ils offrent le plateau-repas. Si le regard peut ne voir ni l’un ni l’autre, le cœur de celui ou celle qui reçoit saura apprécier sans nul doute.

Il y a aussi des projets plus personnels à notre association qui verront prochainement le jour, selon les idées et les.possibilités des uns et des autres.